Entre les cours, les travaux et les papiers pour le visa étudiant mexicain, je suis retourné visiter le site de Dzibilchaltun, histoire de le voir au complet (surtout que c'est très près d'ici). Exit donc le cenote, pour cette fois! On a marché le long du sakbej pour rejoindre le Templo de las siete muñecas (image), nommé ainsi parce que les archéologues y ont retrouvé sept petites figurines en plein centre du temple. Ça c'était le dimanche d'il y a deux semaines.
Le vendredi de cette même fin de semaine, je suis allé à un cenote avec le groupe de gringos, qui y allaient faire leur cours de plongée. Comme j'ai toujours pas commencé la pratique (et que j'ai pas payé la palette qu'eux ont payé), j'ai fait du snorkel et de la nage sur place pendant trois heures; mais bon, pour qui est déjà allé dans un cenote, ça vaut la peine de s'y rendre ne serait-ce que pour y sauter une fois et regarder...
Stalactites, stalagmites, poissons, fraîcheur de l'eau (rarissime au Yucatán)... Comme on n'en retrouve que dans cette partie du monde, c'est difficile de s'imaginer tout l'univers, tout l'imaginaire qui existe autour des cenotes. Les superstitions sont très ancrées: plusieurs personnes ne s'y rendent jamais de peur de se faire aspirer vers le fond... alors que tous savent très bien que l'existence même d'un cenote est due à l'infiltration des eaux souterraines, donc que l'eau n'en sort pas, mais y entre. D'un autre côté, surtout chez les jeunes, partir en gang s'y baigner et y passer la journée avec quelques bières est quelque chose de très couru. Il y en aurait des milliers sur la péninsule, alors c'est pas le choix qui manque. Il existerait même des groupes de "chercheurs de cenotes" qui passent leurs temps libres à découvrir certains des cenotes les plus reculés qui soient...
On a sorti tentes, hamacs, serviettes de plage (pour ceux qui, comme moi, n'avaient rien pour y dormir) et bière, on a fait un feu avec le bois de grève et la soirée y a passé. J'ai dormi directement sur la plage. Les servietteux et
Retour brûlé à Mérida, pour une semaine de travaux et examens.
La fin de semaine dernière, je suis retourné passer du temps avec
J'en suis donc rendu là, pelando du dos et des épaules grâce au soleil des derniers jours, hésitant quant à ma date de retour dans le frette et le début de ma maîtrise, débouté par le nombre d'endroits et de trucs à voir et visiter, mêlé comme toujours à travers ces foutues histoires d'amour... mais ça c'est autre chose, vous me verrez pas l'écrire en public sur un blogue, naah...
J'aime ton paragraphe sur les tous-inlcus, ça reflète bien ce que c'est....et la vision que ça donne de nous aux mexicains: ils doivent être dégoûtés!!!
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