14/10/2009

Mérida, Sisal, Dzibilchaltun, Playa del Carmen...

Oyé, finalement quelques nouvelles; les dernières semaines ont été plutôt bien remplies!

Entre les cours, les travaux et les papiers pour le visa étudiant mexicain, je suis retourné visiter le site de Dzibilchaltun, histoire de le voir au complet (surtout que c'est très près d'ici). Exit donc le cenote, pour cette fois! On a marché le long du sakbej pour rejoindre le Templo de las siete muñecas (image), nommé ainsi parce que les archéologues y ont retrouvé sept petites figurines en plein centre du temple. Ça c'était le dimanche d'il y a deux semaines.

Le vendredi de cette même fin de semaine, je suis allé à un cenote avec le groupe de gringos, qui y allaient faire leur cours de plongée. Comme j'ai toujours pas commencé la pratique (et que j'ai pas payé la palette qu'eux ont payé), j'ai fait du snorkel et de la nage sur place pendant trois heures; mais bon, pour qui est déjà allé dans un cenote, ça vaut la peine de s'y rendre ne serait-ce que pour y sauter une fois et regarder...

Stalactites, stalagmites, poissons, fraîcheur de l'eau (rarissime au Yucatán)... Comme on n'en retrouve que dans cette partie du monde, c'est difficile de s'imaginer tout l'univers, tout l'imaginaire qui existe autour des cenotes. Les superstitions sont très ancrées: plusieurs personnes ne s'y rendent jamais de peur de se faire aspirer vers le fond... alors que tous savent très bien que l'existence même d'un cenote est due à l'infiltration des eaux souterraines, donc que l'eau n'en sort pas, mais y entre. D'un autre côté, surtout chez les jeunes, partir en gang s'y baigner et y passer la journée avec quelques bières est quelque chose de très couru. Il y en aurait des milliers sur la péninsule, alors c'est pas le choix qui manque. Il existerait même des groupes de "chercheurs de cenotes" qui passent leurs temps libres à découvrir certains des cenotes les plus reculés qui soient...

La fin de semaine d'après, je suis allé passer deux jours avec une autre gang d'amis près de Sisal, au nord-ouest du Yucatán. On s'est rendus en autobus jusqu'à cette petite ville, pour y rejoindre d'autres amis, venus en voiture. On a utilisé leur machine pour se rendre une vingtaine de kilomètres plus loin à l'est de la ville, via une ancienne carretera détruite il y a quelques années par le passage d'un ouragan, jusqu'à une plage déserte comme on ne les imagine plus au Mexique: sable blanc, coquillages à volonté, palmiers, coucher de soleil superbe et surtout, pas de gringos en speedo à l'horizon, aussi loin qu'on porte le regard.

On a sorti tentes, hamacs, serviettes de plage (pour ceux qui, comme moi, n'avaient rien pour y dormir) et bière, on a fait un feu avec le bois de grève et la soirée y a passé. J'ai dormi directement sur la plage. Les servietteux et hamaqueux se sont fait dévorer par les moustiques (ma première varicelle de pieds yucateca) mais bon, la bière nous a fait dormir malgré tout. Réveil difficile le lendemain, mais vu le paysage, on a passé la journée à glander sur la plage et dans l'océan comme des naufragés, à ramasser des coquillages, faire des châteaux de sable et prendre des coups de soleil (crème solaire? c'est quoi ça). On a même réussi à oublier d'apporter de la bouffe et vu le moment, on a décidé de pas manger; une fois retourné à Sisal, plus tard en fin de journée, on s'est payés un souper de fruits de mer, histoire de bien terminer ça. Avec une horchata pour moi. Miam.

Retour brûlé à Mérida, pour une semaine de travaux et examens.

La fin de semaine dernière, je suis retourné passer du temps avec le groupe de gringos; on est allés à Playa del Carmen, histoire de faire les touristes finis et l'occasion pour moi de faire une première expérience... d'un tout inclus. Quatre jours sur la plage, bouffe et alcool à volonté 24h/24... On a passé du très bon temps, quatre jours de borrachera totale, de ventres-trop-pleins, de soleil et de plage; par contre, y retourner pour plus longtemps? Jamais. Passer une semaine, deux semaines là-bas, sincèrement, je virerais fou: trop plein de baby-boomers qui ne font que boire et crier, décor et bonne humeur trop artificiels, ambiance trop étrange pour moi. Trop de trop et pas assez de vrai. J'en suis reparti avec la confirmation qu'on peut y passer du bon temps, mais aussi avec un mépris grandissant pour ce genre de tourisme totalement déconnecté de la réalité. Qu'on ne vienne plus me dire que d'aller dans un tout-inclus et de visiter le "village" d'à côté, dans ce cas-ci le centre commercial qu'est Playa del Carmen, représente une expérience mexicaine...

J'en suis donc rendu là, pelando du dos et des épaules grâce au soleil des derniers jours, hésitant quant à ma date de retour dans le frette et le début de ma maîtrise, débouté par le nombre d'endroits et de trucs à voir et visiter, mêlé comme toujours à travers ces foutues histoires d'amour... mais ça c'est autre chose, vous me verrez pas l'écrire en public sur un blogue, naah...

1 commentaire:

  1. J'aime ton paragraphe sur les tous-inlcus, ça reflète bien ce que c'est....et la vision que ça donne de nous aux mexicains: ils doivent être dégoûtés!!!

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